
Quoi de plus insupportable que ces grands voyageurs qui, de retour au bercail, s’inventent des difficultés de réadaptation à leur environnement d’origine? Parce que le coup du « jetlag », ça marche un jour ou deux, après, pour bien rappeler à son auditoire qu’on a bourlingué, il convient de traduire littéralement des idiomes locaux, comme si la vie était tellement plus intense « là-bas » qu’on en avait perdu ses réflexes linguistiques. Ces petites expressions, faussement intraduisibles en français, irritent au plus haut point, démonstration :
Par celle qui est partie à Madrid pendant six mois et pense encore qu’elle peut garder contact avec les huit mille personnes qu’elle y a rencontrées.
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